Albioma est un producteur d’énergie renouvelable engagé dans la transition énergétique.

En savoir plus

Le saviez-vous ?

826

Collaborateurs mettent, chaque jour, leurs compétences au service du Groupe

En savoir plus

Albioma produit de l'électricité grâce à trois sources d'énergie renouvelable : la biomasse, le solaire et la géothermie.

Découvrez nos énergies
Changeons d'énergie

Itinéraires renouvelables, épisode 1 : Du sucre à l’électricité renouvelable

Biomasse

Itinéraires renouvelables, c’est le podcast qui vous mène sur les chemins de la transition énergétique. Chaque mois, écoutez celles et ceux qui contribuent, à leur échelle, à une transition ambitieuse dans des territoires non connectés au réseau continental. Pour ce premier épisode, direction La Réunion où Vianney Tailamee, directeur de la sucrerie Tereos de Bois-Rouge, et Frédéric Lebret, directeur de la centrale biomasse Albioma Bois-Rouge, collaborent pour transformer la canne à sucre… en électricité renouvelable !

La canne à sucre est aux Antilles ce que la lavande est à la Provence : indissociable de son paysage et de son économie. Rien qu’à La Réunion, les champs de canne à sucre couvrent près de 23 hectares de surface, ce qui fait de la plante la première industrie agroalimentaire de l’île. Le secteur emploie plus de 18 000 personnes.  Si elle sert principalement à obtenir du rhum et du sucre, la canne constitue, depuis quelques années, un maillon essentiel de la production d’énergie renouvelable sur l’Île.
Un procédé rendu possible par la rencontre entre deux acteurs industriels, Tereos et Albioma, mus par la même mission : développer durablement La Réunion.  

Un procédé vertueux

C’est sur le site historique de Bois-Rouge que la « magie opère ». La sucrerie, vieille de près de deux siècles, broie chaque année plusieurs milliers de tonnes de canne à sucre pour en extraire son précieux nectar. Une fois broyée, la canne ne ressemble plus qu’à un résidu fibreux appelé « bagasse ». Non valorisée par l’industrie sucrière, cette bagasse trouve, depuis près de 30 ans, une seconde vie dans la centrale thermique Albioma du même nom que la sucrerie puisqu’accolée à cette dernière.  

« Ce qui est, au départ, un déchet pour Tereos est finalement pour nous un combustible.»
Frédéric Lebret, directeur de la centrale Albioma Bois-Rouge. 

La bagasse est en effet acheminée de la sucrerie vers le générateur de vapeur de la centrale pour y être brulée. La vapeur obtenue par sa combustion monte ensuite vers une turbine connectée à un alternateur pour produire de l’électricité dans un cycle dit « fermé » : « Arrivée dans la turbine, la vapeur finit par redevenir de l’eau. Cette eau est renvoyée vers le générateur pour être de nouveau chauffée par la combustion de bagasse. Et ainsi de suite. » 
L’électricité renouvelable obtenue est injectée sur le réseau réunionnais pour alimenter plusieurs milliers de foyers tout au long de l’année. Un principe vertueux qui ne s’arrête pas là puisqu’en échange de bagasse, la centrale Albioma fournit à la sucrerie de l’électricité mais aussi une partie de la vapeur obtenue pour son fonctionnement.  

« En assurant le fonctionnement de nos machines, Albioma nous permet de nous concentrer sur la compétitivité de notre cœur de métier qu’est la production de sucre. Cela nous dégage également du temps pour nous pencher sur des sujets de fond, structurants pour Tereos et le territoire. »
Vianney Tailamee, directeur de la sucrerie Tereos de Bois-Rouge.  

Un partenariat au service de l’essor de La Réunion

La production d’énergie renouvelable, en grande partie fruit du partenariat entre Albioma et Tereos, permet à La Réunion de tendre vers plus d’autonomie énergétique durable. La conversion en cours de la centrale thermique de Bois-Rouge contribuera, par exemple, à faire passer la part de renouvelable de 34 à 52% dans le mix énergétique de l’île. Elle grimpera bientôt à 72% avec la conversion de la seconde centrale thermique du territoire, celle du Gol, fonctionnant aussi en partenariat avec la sucrerie Tereos du même nom.  

Cette union entre les deux acteurs est également source d’opportunités économiques et sociales. En accompagnant la production de la sucrerie de Bois-Rouge, Albioma participe à la compétitivité du secteur sucrier réunionnais, aujourd’hui leader du marché européen des sucres spéciaux. En parallèle, Albioma étudie le moyen de valoriser d’autres filières locales de biomasse comme le bois avec, par exemple, la valorisation d’essences invasives, en partenariat avec l’ONF 

« Il y a tout un champ de coproduits et de sous-produits locaux à valoriser en énergie biomasse sur des filières qui, soit dit en passant, sont encore à construire. Il s’agit d’un chantier majeur. »
Frédéric Lebret, directeur de la centrale Albioma Bois-Rouge.  

Aujourd’hui, la Réunion ambitionne d’atteindre le 100% renouvelable à horizon 2030. La collaboration entre Tereos et Albioma démontre que l’addition des techniques d’économie circulaire est une solution viable pour accélérer la transition énergétique du département.  

Écoutez gratuitement le premier épisode d’Itinéraires renouvelables, un podcast d’Albioma