
La biomasse au cœur des enjeux
énergétiques en Outre-mer
Après Galion 2 en Martinique, la première centrale du Groupe 100 % biomasse, Albioma franchit une nouvelle étape dans la transition énergétique avec la conversion de ses autres centrales thermiques. Étape importante du projet : le développement d’une chaîne d’approvisionnement en biomasse toujours plus durable et vertueuse.
Le 100 % biomasse : une réponse aux enjeux énergétiques
Face à l’urgence climatique, Albioma s’engage à réduire drastiquement les émissions de CO2 de ses activités pour atteindre 90 % de renouvelable dans son mix énergétique à horizon 2025 et près de 100 % en 2030.
Pour y parvenir, le Groupe va notamment convertir ses centrales thermiques historiques à la biomasse, en Guadeloupe et à La Réunion.
La priorité est donnée à la mobilisation de résidus de biomasse disponibles localement, sans conflit d’usage.


La bagasse, résidu de la canne à sucre
Première ressource agricole en Outre-mer, la canne à sucre représente un fort potentiel d’approvisionnement. Récoltée pendant quatre à six mois elle permet d’obtenir, une fois broyée, de la bagasse, un résidu fibreux qui sert de combustible pour produire de l’électricité renouvelable. Grâce à son partenariat privilégié avec l’industrie sucrière, Albioma entend continuer à valoriser cette bagasse, dans le respect de la hiérarchie des usages. Cette ressource permet en effet d’alimenter à la fois le réseau en électricité et les sucreries attenantes en vapeur.


Les autres filières de biomasses locales durables
Pour assurer l’alimentation continue du réseau, en dehors de la campagne sucrière, Albioma exploite également d’autres formes de biomasses locales comme le bois de palettes usagées ou encore les déchets d’élagage des haies de parcelles agricoles.
En développant ces filières d’approvisionnement, le Groupe s’inscrit par la même dans un principe d’économie circulaire vertueux, source d’opportunités économiques et environnementales pour les territoires. La valorisation de ces ressources répond en effet aux problématiques de lutte contre l’enfouissement des déchets des territoires et au développement de l’agroforesterie.
La filière durable d’importation de la biomasse
En complément de la biomasse locale, Albioma importe également des pellets de bois obtenus à partir de résidus de scieries ou de l’exploitation forestière.
Le Groupe veille particulièrement à la durabilité de ses approvisionnements en établissant avec ses partenaires des règles strictes sur la traçabilité de la matière première.
Le saviez-vous ?
Pour garantir le respect de ces exigences, nous nous appuyons sur les systèmes de certifications FSC®, PEFC™ et SBP qui assurent, entre autres, la vérification de la traçabilité par des tiers.
Nous nous assurons ainsi que :
- les forêts de haute valeur de conservation et les stocks de carbone soient préservés
- les impacts sur les sols et la biodiversité soient minimisés
- la capacité de production de la forêt soit maintenue
- la forêt reste bien une forêt après une coupe


Des émissions carbone réduites de plus de 80 % en abandonnant le charbon au profit de la biomasse
Les bilans carbone des travaux de conversion d’Albioma sont établis à partir des méthodologies validées par la Commission européenne, en s’appuyant sur les données de ses fournisseurs qui ont été au préalable validées par des organismes de contrôle.
La réduction des émissions de CO2, par rapport au charbon, est ainsi de plus de 80 % sur nos installations qui, après conversion, contribueront significativement à augmenter la part de renouvelable au sein du mix énergétique des territoires.
Conversion de deux de nos centrales historiques au 100 % biomasse
Centrale thermique de Bois-Rouge, à La Réunion
84 % de réduction des émissions de gaz à effet de serre par rapport au charbon


Centrale thermique du Moule, en Guadeloupe
87 % de réduction des émissions de gaz à effet de serre par rapport à son fonctionnement actuel

