Albioma est un producteur d’énergie renouvelable engagé dans la transition énergétique.

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Albioma produit de l'électricité grâce à trois sources d'énergie renouvelable : la biomasse, le solaire et la géothermie.

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Comment adapter la production d’énergie solaire en fonction de la météo grâce à des technologies de pointe ?

Solaire

Pour diminuer l’intermittence de l’énergie solaire, il est possible de conjuguer production d’énergie et conditions météorologiques. Albioma s’appuie sur des technologies de pointe pour anticiper les variations d’ensoleillement et injecter de l’électricité renouvelable sur le réseau toute l’année. 

Situés dans les Caraïbes ou l’océan Indien, les départements d’Outre-mer bénéficient de conditions d’ensoleillement privilégiées. Rien qu’en 2019, année particulièrement chaude pour la Francela Guadeloupe enregistre près de 2 490 heures d’ensoleillement, 2 618 heures pour la Martinique et 2 143 heures pour la GuyaneL’ensoleillement moyen par jour en 2019 oscille entre 7 et 8 heures à La Réunion et atteint 7 heures 22 à Mayotte. Des conditions idéales pour transformer l’énergie solaire en électricité renouvelable.  

Depuis 2006, Albioma développe ainsi de nombreux projets solaires en Outre-merLe Groupe y exploite plus d’une centaine de centrales photovoltaïques sans conflit d’usages,
c’est-à-dire implantées en toiture ou en co-activité avec d’autres secteurs comme sur les sites de Sainte-Suzanne à La Réunion ou de Sainte-Rose en Guadeloupe. Un modèle compétitif qui lui permet de sécuriser près 40 MWc de projets solaires en 2020 sur l’ensemble des zones, métropole comprise, et qui seront construits dans les prochains mois 

L’énergie solaire reste toutefois une énergie intermittente car l’ensoleillement est rarement constant. Les départements ultramarins possédant un climat tropical, avec un flux d’alizées, les variations météorologiques y sont plus importantes qu’en métropole. Par ailleurs, chaque territoire ses propres caractéristiques climatiques. À La Réunion par exemple, on dénombre près d’une centaine de microclimats : 

« Il y a des zones avec des records de pluviométrie mondiales : il pleut en 24 heures ce qu’il pleut en un an à Paris. Des zones aussi très ensoleillées mais peu venteuses. D’autres encore sont très venteuses et avec des pluies modérées ou bien situées entre 400 et 800 mètres d’altitude et donc très nuageuses. »Nicolas Hassambay, Chargé d’exploitation Albioma Solaire Réunion-Mayotte. 

Si certaines de ces conditions climatiques s’avèrent avantageuses pour la gestion du parc solaire (les panneaux photovoltaïques implantés dans des zones venteuses avec pluies modérées jouissent par exemple d’un nettoyage naturel et d’un meilleur refroidissement) elles représentent un défi pour la production d’électricité renouvelablePour pallier l’intermittence de l’énergie solaire, il est donc nécessaire d’anticiper les aléas climatiques.

Miser sur des technologies innovantes… et locales

Pour alimenter en continu le réseau en électricité durable, qu’importe l’ensoleillement, Albioma mise sur des technologies de pointe capables de prédire les conditions météorologiques sur 3 jours. C’est le cas notamment à La Réunion et en Guadeloupe où le Groupe s’associe avec Reuniwatt, une startup locale. 

Concrètement, ces technologies se présentent sous la forme d’imageurs météorologiques et de pyranomètres. Placés à proximité des centrales solaires, ces deux outils analysent respectivement la couverture nuageuse et le niveau d’ensoleillementCouplées à des données satellites, leurs mesures en temps réel permettent de définir ce que l’on appelle le « ratio de performance » :  

« Le ratio de performance est en quelque sorte le ratio entre la production réelle et la production théorique d’une centrale avec un niveau d’ensoleillement donné. Plus le ratio de performance est proche de 1, plus la centrale est en bonne santé. C’est-à-dire que sa production réelle est proche de sa production théorique. À l’inverse, plus le ratio de performance est proche de 0, moins la centrale est performante. » Nicolas Hassambay, Chargé d’exploitation Albioma Solaire Réunion-Mayotte.

Imageur météorologique situé à proximité de la centrale de Sainte-Rose, en Guadeloupe.

Ainsi, Albioma est capable d’adapter la production d’énergie de ses centrales photovoltaïques de manière quasi instantanée : en cas de mauvais temps, synonyme d’une plus faible production, ce sont les systèmes de stockage par batteries dont sont équipées ses centrales qui prennent le relai. 
Autre avantage de ces technologies : un système d’alerte qui prévient les équipes Albioma en cas d’anomalies« Dès que nous notons une baisse de performance ou dès qu’une panne est signalée, nous sommes plus réactifs pour intervenir. En réduisant ce délai d’intervention, nous maximisons la production. » 

La centrale solaire du E.Leclerc de Saint-Leu à La Réunion est la première centrale Albioma à avoir expérimenté le système de stockage par batteries pour pallier l’intermittence du solaire. 

Un dispositif technologique qui porte ses fruits : le Groupe équipe aujourd’hui plusieurs de ses centrales solaires en Outre-mer mais aussi en Métropole avec des capteurs météorologiques et des systèmes de stockage par batteries comme celle de Sainte-Rose en Guadeloupe. 

Il étudie également la possibilité de s’associer avec d’autres partenaires locaux, notamment des laboratoires de recherche pour mieux comprendre et anticiper les variations d’ensoleillement.  

La complémentarité, clé d’un mix énergétique renouvelable

Malgré les avancées technologiques et les partenariats vertueux, l’intermittence de l’énergie solaire reste un frein à un mix énergétique reposant uniquement sur de l’énergie photovoltaïque.
Pour renforcer la part du renouvelable et garantir la stabilité de l’approvisionnement en électricité, Albioma mise sur la complémentarité des énergies renouvelables en exploitant, en parallèle, des centrales thermiques biomasse et une centrale géothermique.  

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