Le gecko vert de Manapany, espèce endémique de La Réunion et en danger critique d’extinction, ne subsiste que sur une aire de 0,6 hectare avec seulement 83 individus recensés. Malgré la présence de pontes, aucun juvénile n’atteint l’âge adulte, entraînant une baisse de 66 % des effectifs entre 2016 et 2022. Un premier programme d’élevage transitoire mené en 2022-2023 a permis de relâcher 49 individus, augmentant la population de 37 %. Une seconde phase vise à renforcer cette dynamique en maintenant temporairement les jeunes en captivité avant leur réintroduction.
Le projet de Nature Océan Indien se déroule à Petite-Île, sur dix hectares de falaises littorales protégées par le Conservatoire du littoral. L’écosystème y est fragilisé par l’urbanisation et les espèces exotiques envahissantes, dont des prédateurs comme les rats, chats et serpents introduits, ainsi que des plantes invasives compromettant la régénération de la végétation indigène. Des actions de lutte et de restauration sont mises en œuvre, appuyées par un programme de conservation inscrit dans le Plan National d’Actions.
L’objectif est de stabiliser la population et de repousser son extinction au-delà de 2073 en améliorant son habitat, en contrôlant les menaces et en renforçant les effectifs par l’élevage transitoire. Ce projet est soutenu par la fondation, qui y consacre un financement de 100 000 euros, garantissant ainsi la survie à long terme de cette espèce unique de La Réunion.
Le saviez-vous ?
Le Gecko vert de Manapany (Phelsuma inexpectata), espèce endémique de l’île de La Réunion, est aujourd’hui classé en danger critique d’extinction sur la Liste rouge mondiale de l’UICN. Ce petit lézard, aussi rare que précieux, ne subsiste plus que sur 8 800 m², soit moins d’un hectare ! Présent uniquement sur les sites de Cap Sud et Cap Dévot, le Gecko vert de Manapany est protégé depuis 1989. Les dernières estimations font état de moins de 100 individus encore en vie.
Face à cette situation alarmante, la Fondation Albioma est fière de soutenir l’association Nature Océan Indien à travers le projet Écophir, qui agit concrètement pour assurer la survie de cette espèce unique.
L’écosystème du gecko est fortement fragilisé par l’urbanisation et la prolifération d’espèces exotiques envahissantes : des prédateurs comme les rats, les chats ou encore les serpents introduits, ainsi que des plantes invasives qui compromettent la régénération de la flore indigène.
Pour y faire face, des actions de lutte et de restauration écologique sont menées, dans le cadre d’un programme de conservation inscrit au Plan National d’Actions.
L’objectif est ambitieux : stabiliser la population et repousser le risque d’extinction au-delà de 2073. Cela passe par l’amélioration de son habitat naturel, le contrôle des menaces et le renforcement des effectifs grâce à un élevage conservatoire.
La Fondation Albioma consacre à ce projet un financement de 100 000 euros, réaffirmant son engagement pour la préservation à long terme de cette espèce emblématique de La Réunion.
